« Ma mère, le crabe et moi » : vivre et rire par-delà la maladie

J’ai voulu prouver à ma mère que c’était pas grave de perdre ses cheveux. Je crois qu’elle avait plus peur du regard des autres que de mourir pendant son opération. C’est débile, non ? Qu’on doive se cacher pour être malade, je trouve ça dingue ! Comme si ça suffisait pas de souffrir, faudrait encore le faire en silence ! Et puis quoi, encore ?

« Ma mère, le crabe et moi », Anne Percin

Résumé

La mère de Tania est atteinte d’un cancer du sein. Pendant les six mois du traitement, mère et fille vont partager le pire, mais aussi avoir bientôt un attitude positive de combattantes. Face à ce sujet « difficile », Anne Percin apporte une nouvelle fois la preuve de son humour ravageur et nous fait rire… jusqu’aux larmes. Par l’auteur de la trilogie à succès Comment (bien) rater ses vacances..


Une petite pépite de tranche-de-vie drôle, touchante à souhait et rapide à lire (1 ou 2 heures m’auront suffit).

Dans Ma mère le crabe et moi, on fait d’abord la connaissance de Tania, notre narratrice. C’est une adolescente de 14 ans un poil timide et marginal, avec un penchant prononcé pour les loups-garous et la fantasy/SF. Elle a aussi ce quelque chose de « rebelle » présent chez une partie des jeunes de son âge, sans pour autant en devenir vulgaire ou insupportable. Elle nous introduit sa mère d’une image relativement peu flatteuse, ayant l’impression que cette dernière s’enferme dans un rôle, ne la « voit » pas vraiment et, évidemment, cela la blesse et l’agace. C’est lorsqu’elle va apprendre qu’un vilain crabe est entré dans leur vie que les choses vont commencer à bouger…

Loin d’être dramatique et larmoyant, Ma mère, le crabe et moi est un roman doux, drôle et attendrissant. Je lui reprocherais juste un manque d’étoffement : on reste centré sur la vie quotidienne de Tania, ses sentiments, pensées et divers  « problèmes d’adolescence » (l’acceptation de soi, le regard des autres, la féminité etc.), le tout en incluant le cancer de sa mère. Ce dernier va quand même avoir un rôle important dans la vie et l’évolution du personnage. D’ailleurs, ce n’est peut-être pas la seule que ça va faire changer.


CONCLUSION

Ce livre m’a fait passer un très bon moment, même si j’aurais apprécié une fin plus précise et poussée dans le temps, tout en comprenant et acceptant celle-ci. S’il ne pas non plus fortement marqué, le roman reste assez immersif, facile à lire et touchant à sa façon. On s’attache au personnage principale ainsi qu’à sa mère, leur relation est attendrissante et non dénué d’un certain réalisme. Idéal pour une petite pause livresque entre deux grosses lectures, pour sortir d’une panne littéraire ou simplement si on a envie de lire un livre doudou, mignon, court et sans prise de tête. J’aurais tendance à recommander ce titre, pour tous les âges à partir de 10 ans.


– FICHE TECHNIQUE –

  • Titre : Ma Mère, la crabe et moi
  • Écriture : Anne Percin
  • Parution : 2015 (Rouergue)
  • Genre(s) : contemporain, tranche-de-vie, famille
  • Pages : 127

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Un commentaire sur “« Ma mère, le crabe et moi » : vivre et rire par-delà la maladie

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  1. Coucou ma Junette ! J’avais déjà entendu parler de ce titre-ci et ça me plairait beaucoup de me plonger dans ce petit roman qui m’a l’air de traiter de sujets sérieux, importants, tout en gardant un certain pep’s ! Je lui laisserai sa chance un jour, sûrement !

    J'aimeAimé par 1 personne

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